Dans son Petit Journal où elle transcrit ses dialogues mystiques avec Jésus, la religieuse polonaise sainte Faustine Kowalska (1905-1938), que Jésus a choisie pour transmettre au monde la dévotion à la Divine Miséricorde, et canonisée par saint Jean-Paul II en 2000, rapporte qu’elle a vécu personnellement une telle illumination de la conscience, ou « mini-jugement » :
« Une fois, j’ai été convoquée au jugement (siège) de Dieu. Je me suis tenue seule devant le Seigneur. Jésus est apparu tel que nous le connaissons pendant sa passion. Au bout d’un moment, ses blessures ont disparu, sauf cinq, celles de ses mains, de ses pieds et de son côté. Soudain, j’ai vu l’état complet de mon âme tel que Dieu le voit. Je pouvais clairement voir tout ce qui déplaît à Dieu. Je ne savais pas que même les plus petites transgressions devront être expliquées. » (n° 36)
Et puis, on lui a montré la même lumière de ces blessures apparaissant comme un événement mondial :
« Avant de venir comme Juge équitable, je viens d’abord comme Roi de miséricorde. Avant que n’advienne le jour de justice, il sera donné aux hommes un signe dans le ciel. Toute lumière dans le ciel s’éteindra et les ténèbres régneront sur toute la terre. Alors, le signe de la croix apparaîtra dans le ciel, et, des plaies des mains et des pieds du Sauveur, jailliront de grandes lumières qui, pendant quelque temps, illumineront la terre. Ceci adviendra peu de temps avant le dernier jour. » (n° 83 du Petit Journal)